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L’école est de retour et parents et enseignants préparent les enfants non seulement à acquérir des connaissances mais aussi à se protéger, le plus souvent de blessures physiques et de maladies. La santé mentale est cependant un sujet qui est trop souvent négligé. De nos jours, ce sujet est de plus en plus abordé dans un contexte de sécurité, mais il est trop fréquemment exclu des discussions sur la sécurité par les fournisseurs de soins, souvent à cause d’une incertitude sur la manière d’aborder le sujet ou parce qu’il est méconnu.

Il est donc d’autant plus crucial d’en discuter que la maladie mentale se répercute non seulement sur les résultats scolaires d’un enfant mais elle peut aussi l’affecter au point où il peut se mettre et mettre d’autres personnes en danger ou infliger du mal. C’est une discussion qui peut profiter tant à l’enfant qu’à la personne qui en a la charge.

L’attention du Conseil canadien de la sécurité se porte toujours sur la prévention de blessures et de décès évitables. Dans le cadre de nos célébrations de 100 ans en sécurité et la Semaine nationale de la sécurité scolaire, du 17 au 23 octobre, nous tenons à vous rappeler que c’est notre responsabilité comme société d’assurer que tout le monde, y compris les jeunes, ont accès aux ressources de santé mentale qu’ils ont besoin.

Selon l’Association canadienne pour la santé mentale, il n’est pas rare que les enfants ayant des maladies mentales ne soient pas diagnostiqués; seul un enfant sur cinq ayant des problèmes de santé mentale consulte un médecin. Et malheureusement, de nombreux mythes sur la santé mentale et ses répercussions pour les enfants contribuent à la diffusion de fausses informations et de malentendus en raison du manque de sensibilisation et d’information. Voici quelques mythes tenaces mis à l’épreuve de la vérité :

Mythe 1 : Les maladies mentales ne sont pas réelles

La santé mentale est tout aussi réelle qu’un rhume, qu’une jambe cassée ou que toute autre maladie ou blessure de courte ou de longue durée. La gravité, la durée et la fréquence des maladies et blessures physiques varient tout comme celles des maladies mentales.

La santé mentale définit le bien-être psychique et émotionnel d’une personne. La santé mentale couvre une vaste gamme de maladies dont le trouble du déficit de l’attention avec hyperactivité (TDAH), le trouble obsessionnel-compulsif (TOC), l’anxiété, la dépression et le trouble affectif bipolaire. Le degré de gravité de ces maladies varie, mais elles peuvent toutes être traitées à l’aide de médicaments et/ou d’une thérapie. Cependant, lorsque ces maladies ne sont pas diagnostiquées ou qu’elles ne sont pas traitées, ceux qui en souffrent peuvent se blesser ou blesser autrui.

Mythe 2 : Ça lui passera

Les habitudes, les tenues vestimentaires et les « phases » passent chez les enfants… mais la santé mentale d’une personne dure toute la vie. Quand on utilise l’expression « ça lui passera », on fait souvent allusion à une poussée de croissance censée être temporaire. C’est une expression dangereuse à utiliser lorsqu’on parle de santé mentale car elle semble nier le fait que les maladies mentales ne sont pas valides, préférant au contraire y voir une technique pour attirer l’attention ou une bizarrerie à ignorer.

Selon une étude effectuée par le gouvernement du Canada, 70 pour cent des adultes qui souffrent d’une maladie mentale montraient des signes qu’ils étaient malades lorsqu’ils étaient enfants ou adolescents. Un certain nombre de maladies de longue durée peuvent être traitées avec succès lorsqu’un traitement est prescrit tôt.

Mythe 3 : Les maladies mentales sont dues à de mauvaises habiletés parentales

Il n’existe pas de recette de parent modèle, mais en tant que parents, vous ne devriez pas y voir un échec si votre enfant est atteint d’une maladie mentale. Comme la gamme de maladies mentales est vaste, il est facile de passer complètement à côté des signes avant-coureurs et ce n’est certainement pas la faute des parents. Les parents ayant des enfants atteints d’une maladie mentale se sentent souvent coupables car ils estiment qu’ils auraient dû capter les signes avant-coureurs ou que leur enfant a essayé d’exprimer sa peine et le parent a minimisé la situation. Ce type de cas renforce la nécessité de discuter davantage des questions de santé mentale car elles reposent non pas sur la malveillance mais plutôt sur un manque de compréhension.

La biochimie d’un enfant et son environnement sont souvent responsables de l’apparition de maladies mentales. Toute situation stressante et/ou toute exposition à des substances nocives pendant la petite enfance peut favoriser le développement d’une maladie mentale. Ces situations peuvent perturber la chimie du cerveau et certains enfants sont plus enclins à subir les effets de ces facteurs en raison de leur composition génétique. Si vous craignez que votre enfant ne soit exposé à ce risque, il existe des façons de répondre à vos préoccupations avant qu’elles ne prennent de l’ampleur. Commencez par obtenir des renseignements auprès de votre association de santé mentale locale, d’un conseiller scolaire ou d’un médecin.

Mythe 4 : Faire traiter son enfant ne fera qu’empirer son état

Les parents hésitent souvent à consulter un médecin car ils craignent que leur enfant ne doive prendre des médicaments inutiles ou qu’il ne perde son temps en thérapie. Il est important de se rappeler que la combinaison de traitements qu’un enfant peut recevoir est spécifiquement adaptée à son état. La chimie du cerveau varie d’un individu à l’autre. Il se peut qu’un enfant ayant une maladie mentale se sente bien en suivant une thérapie seulement, en prenant seulement des médicaments ou en alliant les deux.

Les professionnels de la santé mentale ont la formation voulue pour détecter tout signe avant-coureur de maladies mentales et comprennent les bienfaits de la thérapie et des médicaments. Nous faisons souvent confiance aux médecins qui prescrivent des médicaments pour guérir des maladies physiques, et tout comme nous leur faisons confiance, nous devrions également faire confiance aux experts de la santé mentale.

La santé mentale n’est pas facile et peut même être source d’inquiétude lorsqu’il s’agit d’enfants. Il est essentiel que les parents commencent par dialoguer ouvertement avec leurs enfants et que chaque partie puisse exprimer ses sentiments. Il se peut qu’en ayant une conversation saine avec ses enfants tôt dans la vie et en leur offrant un environnement sûr, ils se sentiront mieux à même d’obtenir l’aide d’un médecin. Pour vous guider sur la manière de lancer cette conversation ou d’encourager votre enfant, consultez les ressources externes qui existent, notamment l’école ou le médecin de votre enfant.

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Pour de plus amples renseignements, veuillez vous adresser à :
Lewis Smith
Gestionnaire, Projets nationaux, Conseil canadien de la sécurité
(613) 739-1535, poste 228

 

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