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Les aînés au volant doivent continuer à perfectionner leurs aptitudes

Nov 6, 2008 | Campagnes, Sécurité de véhicule et de route, Semaine nationale de la sécurité des aînés

De nos jours, conduire un véhicule peut être une tâche ardue, notamment pour ceux qui doivent composer avec les réalités accompagnant le vieillissement.

À mesure que notre population vieillit, le nombre d’aînés canadiens au volant ne peut faire autrement que monter en flèche. À l’heure actuelle, environ 70 pour cent ces Canadiens de 55 ans et plus sont détenteurs d’un permis de conduire. En Ontario, les conducteurs de plus de 80 ans représentent le groupe de conducteurs connaissant la croissance la plus marquée. Fait intéressant à noter, le nombre d’accidents mortels sur nos routes s’est drôlement replié au cours des dernières années dans tous les groupes d’âge, sauf chez les 65 et plus. À preuve, si on se fonde sur les kilomètres parcourus, les aînés au volant ont plus de collisions, et ce, tout groupe d’âge confondu.

Si les histoires tragiques de collisions de la route mettant en cause les aînés nous amènent parfois à exiger que le permis de conduire soit assorti de limites établies en fonction de l’âge, l’amélioration de la formation des conducteurs et de leur condition physique constitue une solution plus réaliste et pratique.

« Il n’existe aucune limite quant à l’âge auquel une personne doit cesser de conduire », déclare le président du Conseil canadien de la sécurité, M. Jack Smith. « Mais la réalité veut toutefois que le vieillissement soit accompagné de nouveaux défis aux plans physique et mental pour les conducteurs. Reconnaître ces défis et apprendre à composer avec ces derniers sont la pierre angulaire de la formation des conducteurs âgés. »

Au nombre des défis liés au vieillissement auxquels sont confrontés les conducteurs, on compte une vision réduite (notamment le soir), des temps de réaction plus longs et une réduction de la perception de la profondeur. On compte aussi plusieurs aînés qui prennent des médicaments pour différents problèmes de santé, dont certains peuvent réduire leur aptitude à conduire. La démence est également un autre facteur. Selon une étude réalisée en 2004, on prévoit que dans la seule province de l’Ontario, près de 100 000 conducteurs atteints de démence circuleront sur les routes d’ici 2028. Les chercheurs de l’Université d’Ottawa qui ont mené cette étude travaillent actuellement à l’élaboration d’une méthode qui permettrait aux médecins de dépister les aînés qui sont médicalement inaptes à conduire.

Le cours de perfectionnement des conducteurs « 55 ans au volant » du Conseil canadien de la sécurité aide les aînés au volant à améliorer leurs aptitudes au volant et les doter des outils dont ils ont besoin pour qu’ils conduisent prudemment. Les aînés peuvent notamment apprendre, dans le cadre de ce cours, des techniques de conduite préventive pratiques, la technique de ralentissement, l’importance de se déplacer le jour et le raccourcissement des trajets. Il s’agit là d’autant de facteurs qui peuvent atténuer les problèmes liés au vieillissement et aider les aînés à être plus prudents au volant.

« 55 ans au volant » aide les aînés au volant au Canada à conserver leur autonomie », ajoute M. Smith. « Avoir la confiance et les compétences nécessaires pour pouvoir conduire prudemment et se rendre où on le désire peut améliorer de façon marquée la qualité de vie de plusieurs aînés. »

Quoique l’autonomie soit importante aux yeux de tous, nous devons nous rendre à l’évidence qu’un jour, nous ne serons plus aptes à conduire. Pendant que plusieurs baby-boomers regardent leurs parents composer avec le vieillissement, certaines questions difficiles se posent : Comment savoir quand maman et papa ne seront plus aptes à conduire ? Comment devrais-je m’y prendre pour leur annoncer la mauvaise nouvelle ?

Le cours « 55 ans au volant » peut être l’outil tout indiqué pour les familles qui désirent aborder le délicat sujet des aînés au volant », explique M. Smith. « Il y a aussi un volet du cours qui prépare les aînés au jour où ils ne seront plus en mesure de conduire du tout, en leur proposant d’autres moyens de transport et en les amenant à modifier leur style de vie. »

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