Rouler en toute sécurité
Apprendre à conduire marque une étape importante dans la vie d’un jeune. C’est peut-être le début de la véritable indépendance, mais un jeune ne peut conduire en toute sécurité sans aide et sans expériences de conduite marquantes. Chaque nouveau conducteur doit recevoir les ressources et la formation nécessaires pour rouler en toute sécurité.
À l’occasion de la Semaine nationale de la sécurité sur la route qui se déroulera cette année du 14 au 20 mai, le Conseil canadien de la sécurité a le plaisir d’annoncer qu’il s’est associé à Bridgestone pour offrir le contenu canadien du site www.TeensDriveSmart.ca. La date du lancement de ce site sera connue plus tard cet été.
Ce nouveau site Web offrira des ressources aux adolescents et à leurs parents, aux éducateurs et même aux frères et sœurs plus jeunes sur les moyens qu’ils peuvent déployer pour aider les nouveaux conducteurs à rouler prudemment. En favorisant un programme d’ensemble axé sur l’éducation, l’objectif recherché est de réduire le nombre de jeunes automobilistes canadiens qui se blessent ou meurent sur les routes.
Selon Transports Canada, les décès de jeunes automobilistes et passagers continuent d’alimenter les statistiques sur les accidents de voiture. En 2010, les jeunes de 15 à 24 ans représentaient près de 23 p. 100 des victimes de collisions routières alors que ce groupe d’âge ne constitue que 13 p. 100 de la population canadienne. En d’autres termes, plus de 500 jeunes meurent chaque année dans des accidents de voiture au Canada et 40 000 autres sont blessés, souvent grièvement.
Le port de la ceinture de sécurité, la conduite avec facultés affaiblies et la distraction au volant sont les domaines sur lesquels il faut agir pour améliorer la prudence au volant chez les jeunes automobilistes.
Le port de la ceinture de sécurité
On sait aujourd’hui que le port de la ceinture de sécurité réduit les risques de blessures graves et de décès. Selon Transports Canada, alors que 93 p. 100 des Canadiens attachent leur ceinture, les sept pour cent qui ne le font pas sont responsables de près de 40 p. 100 des collisions meurtrières. La ceinture de sécurité sauve environ 1 000 vies par an au Canada et un plus grand nombre de vies pourraient être sauvées si chacun portait sa ceinture de sécurité.
Le port de la ceinture nécessite la participation active du conducteur ou du passager et c’est une habitude qu’il faut acquérir de bonne heure et renforcer souvent; c’est d’autant plus important que les jeunes ont tendance à avoir davantage d’accidents que les automobilistes chevronnés. De plus, il est important de savoir qu’en cas d’accident, les conducteurs et passagers non attachés peuvent devenir des projectiles et blesser d’autres occupants du véhicule. Le message est on ne peut plus simple : dès que vous montez dans un véhicule, attachez votre ceinture!
Si un jeune automobiliste oublie d’attacher sa ceinture ou omet de le faire, les autres passagers devraient le lui rappeler.
La conduite avec facultés affaiblies
Les causes de l’affaiblissement des facultés au volant sont nombreuses et cet affaiblissement peut, entre autres, être attribué à l’alcool, à la drogue ou à la fatigue.
Les jeunes automobilistes de 16 à 24 ans sont les principales victimes des accidents liés à l’alcool ou à la drogue. Selon les statistiques publiées par le Centre canadien de lutte contre l’alcoolisme et les toxicomanies, 27,6 p.100 des décès survenus dans ce groupe d’âge étaient liés à l’alcool alors que 26,9 p. 100 étaient attribuables à la drogue.
Les adolescents doivent absolument reconnaître leurs limites et comprendre les conséquences qu’entraîne la conduite automobile sous l’emprise de l’alcool ou de la drogue. Ils peuvent, par exemple, perdre leur permis de conduire, se voir contraints de faire des dépenses considérables, subir des blessures graves qui changent le cours d’une vie ou mourir. Les automobilistes qui conduisent avec des facultés affaiblies ne mettent pas simplement leur vie en danger, mais aussi celle de leurs passagers et des autres usagers de la route. La conduite avec facultés affaiblies est évitable et doit cesser.
Les solutions sont simples : ne touchez ni à l’alcool ni aux drogues. Prenez d’autres dispositions pour assurer votre transport si vous n’êtes pas en état de conduire. Appelez un ami qui n’a ni bu ni consommé ou un parent. Prenez les transports publics ou appelez un taxi. Passez la nuit chez quelqu’un.
La distraction au volant
Dans un communiqué publié en avril 2013, la Fondation de recherches sur les blessures de la route au Canada rapportait que les automobilistes de moins de 25 ans étaient beaucoup plus susceptibles que les plus âgés d’envoyer des messages texte ou des courriels tout en conduisant. Selon un sondage national publié récemment, environ 70 p. 100 des jeunes de 16 à 25 ans y ayant répondu ont admis avoir envoyé des messages texte ou des courriels tout en conduisant alors que ce pourcentage n’était que de 14 p. 100 chez les autres personnes interrogées.
Un automobiliste qui envoie des messages texte tout en conduisant accroît de 23 fois le risque d’avoir un accident et, selon les études effectuées, l’envoi de textos en mode mains libres ne réduit pas ce risque. En conséquence, le Conseil canadien de la sécurité bannit l’utilisation d’un téléphone cellulaire au volant. Gardez votre téléphone hors de portée pour que vous ne soyez pas tenté de vérifier vos messages tout en conduisant. Si vous devez absolument téléphoner ou envoyer un message, rangez-vous sur le bord de la route en lieu sûr avant de prendre votre téléphone.
La distraction peut prendre de multiples formes comme parler aux passagers, programmer un GPS, changer de station de radio ou de musique ou même manger ou se maquiller au volant! Soyez responsable, concentrez-vous uniquement sur ce que vous faites, soit conduire.
La route à parcourir
Les adolescents sont invités à suivre des cours de conduite et à consulter les nombreuses ressources existantes sur la sécurité des adolescents au volant. Parlez-en, réfléchissez-y et soyez prudents! Pour obtenir de plus amples détails, consultez le site Web du Conseil canadien de la sécurité.
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Pour de plus amples renseignements, veuillez communiquer avec :
Raynald Marchand
Directeur général, Conseil canadien de la sécurité
(613) 739-1535, poste 226