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La mise en échec corporelle dans les ligues de hockey mineures

Jan 6, 2004 | La sécurité enfantile

Cet article provient de l’archive de janvier 2004. Bien que tout effort ait été pris pour assurer la précision de l’information présenté, veuillez noter que certaines informations pourraient être hors date.

Notre sport national fait actuellement l’objet de débats fort houleux gravitant autour d’une question : Est-ce qu’on devrait permettre la mise en échec corporelle dans les ligues de hockey mineures ?

Hockey Canada recommande que la mise en échec corporelle soit permise à compter de l’âge de 11 ans. En 2003, quatre des treize sections de cette association avaient décidé de permettre la mise en échec chez les garçons dès l’âge de neuf ans. Hockey Canada a demandé aux sections en cause de prendre part à une étude pilote sur l’incidence de la mise en échec corporelle.

Selon l’Institut canadien d’information sur la santé, 8 000 personnes ont été traitées dans les salles d’urgence ontariennes pour des blessures liées au hockey durant la saison 2002-2003. Si on extrapole ce taux, plus de 25 000 personnes se sont blessées au pays. Sur les 8 000 personnes, 93 ont été hospitalisées, dont 15 qui furent envoyées directement aux unités des soins intensifs.

Parmi les jeunes joueurs de hockey (18 ans et moins), 62 pour cent des blessures étaient attribuables à la mise en échec corporelle. Ces blessures sont les plus répandues chez les enfants âgés entre 14 et 16 ans, soit après que les hockeyeurs ont été mis en échec pendant plusieurs années. Si sept pour cent des blessés étaient des filles ou des femmes, le hockey féminin demeure un sport sans contact.

Si on permet la mise en échec dans les ligues de hockey mineures, notre sport national pourrait devenir le sport le plus dangereux.

Permettre aux joueurs atomes de donner une mise en échec ne ferait qu’écarter les jeunes garçons du hockey. On sait que les jeunes pratiquent un sport principalement pour le plaisir, et frapper et le risque de blessures graves détruisent toute motivation.

Toute section qui permet la mise en échec chez les jeunes enfants se doit de tenir compte des responsabilités juridiques auxquelles elle s’expose, parce que la mise en échec est en soi dangereuse et peut avoir des effets catastrophiques. À titre d’exemple, les réclamations pour blessures à la moelle épinière et les commotions découlant de la mise en échec font monter les primes d’assurance en flèche.

Il est beaucoup plus agréable de regarder évoluer les joueurs d’une ligue mineure de hockey sans mise en échec corporelle. Lorsque les joueurs se concentrent sur le patinage, les tirs, les passes et le travail d’équipe, la qualité du jeu s’en trouve nettement améliorée. Si les joueurs patinent bien, les autres aptitudes deviennent des aptitudes intellectuelles.

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