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Faire de l’école un milieu sécuritaire en matière d’allergie

Oct 17, 2009 | Campagnes, La sécurité enfantile, La Semaine nationale de la sécurité scolaire

Environ 1,3 million de Canadiens, soit quatre pour cent de la population, vivent présentement avec des allergies alimentaires, et plus de cinquante pour cent des Canadiens connaissent quelqu’un qui a une allergie mortelle. L’anaphylaxie est une réaction allergique grave qui peut se développer quelques secondes après l’exposition à un déclencheur et provoquer des symptômes qui incluent démangeaisons, urticaire et enflure des lèvres ou du visage. La gorge peut se mettre à enfler et, la personne ne pouvant plus respirer, elle peut même mourir.

Vivre avec l’éventualité d’une réaction anaphylactique peut représenter tout un défi. Selon les estimations actuelles, les allergies alimentaires affecteraient jusqu’à six pour cent des jeunes enfants. Les enfants et les adolescents doivent apprendre à éviter les déclencheurs auxquels ils sont sensibles et être prêts, en tout temps, à gérer une réaction imprévue. Et les écoles doivent faire leur part pour assurer la sécurité des enfants au Canada.

La Semaine nationale de la sécurité scolaire aura lieu du 17 au 23 octobre, et le Conseil canadien de la sécurité encourage parents, tuteurs, élèves et conseils scolaires à collaborer pour s’acquitter ensemble de la responsabilité de faire des écoles canadiennes des milieux sécuritaires en matière d’allergie et aider à faire mieux comprendre ce grave problème de sécurité.

Les écoles ont besoin de documents de sensibilisation et d’éducation dans le domaine des allergies et de la sécurité, en particulier des allergies aux arachides et aux noix, et elles souhaitent qu’on leur en fournisse.
Chaque conseil scolaire doit se doter d’une politique écrite en matière d’anaphylaxie et de procédures écrites établissant des normes minimales (voir Recommandations) pour les écoles de sa région. Présentement, seules trois provinces ont mis en place des mesures législatives – l’Ontario, le Manitoba et la Colombie-Britannique. Depuis 2006, tous les conseils scolaires de l’Ontario sont tenus d’avoir une politique en matière d’anaphylaxie, conformément à la Loi Sabrina.

C’est une question d’équilibre pour les parents d’enfants ayant des allergies mortelles – protéger leur enfant de l’exposition aux allergènes auxquels ils sont sensibles sans les priver des activités normales de l’enfance. Dans la plupart des cas, les parents enseignent aux enfants à prendre leurs responsabilités très jeunes, car il est généralement admis que plus la prise en charge des allergies est précoce, mieux les jeunes vivent les années d’adolescence, quand la pression des pairs et le besoin de se conformer ajoutent au stress qu’ils vivent déjà.

« S’ils font preuve de suffisamment de maturité, les enfants à risque d’anaphylaxie peuvent habituellement commencer dès l’âge de six ou sept ans à avoir avec eux en tout temps leur auto-injecteur d’épinéphrine », dit Beatrice Povolo, directrice des programmes et des services chez Anaphylaxie Canada. « Cependant, les personnes en position de responsabilité ne doivent jamais tenir pour acquis qu’en situation d’urgence, un enfant ou un adolescent se fera une injection, poursuit-elle, C’est pourquoi il est si important de former les éducateurs et le personnel à reconnaître les signes d’une réaction et à utiliser un auto-injecteur de manière adéquate. »

Les écoles doivent savoir que l’anaphylaxie peut constituer un danger de mort, quelle que soit la substance qui la déclenche. Même si les arachides sont l’un des allergènes alimentaires les plus courants, les enfants peuvent avoir des réactions aussi graves, potentiellement mortelles, à d’autres aliments : noix, lait, œufs, poisson, mollusques et crustacés, soja, blé et graines de sésame. Ces aliments identifiés comme allergènes par Santé Canada et l’Agence canadienne d’inspection des aliments (ACIA) sont considérés par le milieu médical comme la cause de plus de 90 pour cent des réactions allergiques graves aux aliments. D’autres allergies non alimentaires – piqûres d’insectes, médicaments, latex ou exercice – peuvent également provoquer des réactions allergiques graves.

Écoles

  • Mettez en place une politique écrite en matière d’anaphylaxie.
  • Définissez clairement les rôles et les responsabilités.
  • Sensibilisez le personnel et les élèves à l’importance des allergies.
  • Tenez le personnel informé via des bulletins de nouvelles ou les réunions du conseil scolaire.
  • Formez le personnel sur l’utilisation des auto-injecteurs comme EpiPen ou Twinject
  • Recueilliez des renseignements médicaux à jour sur tous les élèves.
  • Créez une zone désignée « sans allergènes » dans la cafétéria ou mettrez en place des politiques alimentaires.
  • Installez des affiches d’alerte aux allergies autour de l’école.
  • Visitez www.securite-allergie.ca pour plus d’information.

Parents et tuteurs

  • Soyez au courant des politiques instaurées par l’école de votre enfant.
  • Fournissez à l’école les renseignements médicaux les plus à jour au sujet de votre enfant.
  • Au besoin, fournissez l’auto-injecteur à l’école en indiquant sa date d’expiration.
  • Rencontrez l’enseignant pour examiner le plan d’urgence s’appliquant à votre enfant et expliquez-lui comment utiliser l’auto-injecteur.
  • Donnez à votre enfant les consignes suivantes : ne pas partager d’aliments avec les autres, lire les étiquettes des produits alimentaires, toujours avoir son auto-injecteur avec lui, se laver les mains, porter son bracelet médical, avertir quelqu’un s’il sent qu’il va faire une réaction.
  • Impliquez votre enfant dans le processus, afin qu’il comprenne son allergie.

Élèves

  • Ne cachez pas votre allergie. Informez les autres de ce à quoi vous êtes allergiques.
  • Ayez toujours votre auto-injecteur avec vous.
  • Lisez les étiquettes des produits alimentaires, de façon à savoir ce que vous pouvez et ne pouvez pas manger.
  • Nettoyez la surface de la table avant de manger.
  • Portez votre bracelet MedicAlert.
  • Si vous avez des questions au sujet de votre allergie, n’hésitez pas à les poser, et parlez de ce qui vous préoccupe.

Voir la section des ressources pour les écoles et les conseils sur la vie avec l’anaphylaxie sur le site d’Anaphylaxie Canada : www.anaphylaxis.ca.

Pour de plus amples renseignements, veuillez communiquer avec :

Valerie Powell
Coordinatrice des médias et des communications
Conseil canadien de la sécurité
(613) 739-1535 (poste 228)
www.safety-council.org

Beatrice Povolo
Directrice des programmes et des services
Anaphylaxie Canada
(416) 785-5666
www.anaphylaxis.ca

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