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Que ce soit sur Facebook et Twitter ou au bout d’un téléphone cellulaire ou d’un iPhone, les adolescents sont en communication constante les uns avec les autres. Ils privilégient de plus en plus un monde mobile et sans fil. Les élèves utilisent les sites de réseautage social (SRS) plus que jamais, ce chiffre étant en hausse de 18 por cent depuis 2006. Il se peut que certains d’entre eux se comportent de manière mesquine et imprudente en ligne et sur des appareils sans fil, comme envoyer des messages texte méchants, propager des rumeurs en ligne ou créer des sites web ou des groupes de réseautage social répréhensibles. C’est ce qu’on appelle la cyber-intimidation.

La cyber-intimidation s’entend de tout acte préjudiciable communiqué par voie électronique et qui a pour but de gêner, de compromettre ou de calomnier autrui. Ceux qui sont témoins de ce genre de comportement sont ceux qui observent passivement quelqu’un qui se fait intimider ou ceux qui aident celui qui fait de l’intimidation (p. ex., en ajoutant des commentaires encore plus méchants à un message mesquin). L’ennui avec la cyber-intimidation, c’est que les gens en cause ne se dévoilent pas et il est parfois plus difficile d’identifier et d’arrêter quelqu’un qui intimide autrui en ligne qu’ailleurs.

La Semaine nationale de la sécurité scolaire aura lieu du 17 au 23 octobre, et le Conseil canadien de la sécurité ainsi que le Réseau de promotion des relations et de l’élimination de la violence (PREVN) encouragent parents, tuteurs, enseignants et élèves à discuter sérieusement de la cyber-intimidation : comment la prévenir, que faire si vous en êtes victime, vous ou votre enfant, et comment aider les autres.

Même s’il est rare que la cyber-intimidation se produise sur des ordinateurs en classe, les enseignants ONT une influence et peuvent être d’un secours non négligeable si des élèves sont victimes de cyber-intimidation. Selon un sondage Internet américain effectué récemment, près de la moitié des élèves ont dit qu’ils en informeraient un adulte ou un enseignant s’ils voyaient quelqu’un se faire cyber-intimider. En fait, les élèves seraient plus susceptibles d’en parler à un enseignant qu’à un parent car ils craignent souvent que le fait d’en parler à un parent ne se solde par la suppression de leurs privilèges informatiques.

Les adolescents semblent écouter les conseils des éducateurs. Les élèves semblent limiter la somme d’informations qu’ils apposent sur les domaines publics, montrent une certaine compassion envers ceux qui sont ciblés en ligne et suivent les conseils des éducateurs qui leur disent que communiquer ouvertement avec les autres est le meilleur moyen d’obtenir de l’aide en cas de cyber-intimidation. Même si on en arrive à adopter des attitudes positives, la cyber-intimidation se poursuivra tant que la technologie continuera de faire des progrès. En maintenant les lignes de communication ouvertes entre éducateurs/tuteurs et élèves sur le sujet de la cyber-intimidation, vous pouvez empêcher un élève de se faire intimider ou d’intimider autrui.

Les parents doivent être disposés à reconnaître que la cyber-intimidation est un problème de relation. Quand ces situations existent, votre enfant ou votre adolescent est tout aussi susceptible d’être cyber-intimidé que de cyber-intimider autrui. La meilleure façon d’aider votre enfant à tirer des leçons d’expériences de cyber-intimidation (en être l’auteur ou la victime) est de l’aider à trouver des solutions au problème de façon à leur permettre de réparer cette relation et de lui offrir une aide systématique sans jeter l’opprobre ou blâmer qui que ce soit.

Que faire lorsqu’un élève vous signale un cas de cyber-intimidation?

  1. Connaissez la politique. Tenez-vous au courant de la politique mise en place par votre établissement pour contrer l’intimidation, en particulier la cyber-intimidation. Assurez-vous de connaître cette politique avant qu’un problème survienne.
  2. Assurez la sécurité de l’enfant. Veillez à ce que l’enfant soit à l’abri de tout danger immédiat.
  3. Écoutez avec attention et empathie le problème de l’élève. Pour les élèves, les communications sociales en ligne sont aussi importantes que les communications en personne. Ceci signifie que la cyber-intimidation doit être traitée aussi sérieusement que l’intimidation face à face.
  4. Documentez. Rassemblez toute l’information sur l’incident, y compris les déclarations d’amis ou d’autres élèves qui en ont été témoins. Même si votre école n’a aucune politique ou procédure pour documenter les incidents d’intimidation, créez votre propre dossier sur le signalement. Assurez-vous également que l’élève conserve la preuve de l’incident en sauvegardant ou en imprimant la communication de l’intimidateur.
  5. Faites preuve d’ouverture. Soyez ouvert avec l’enfant. Assurez-vous qu’il ou elle sait à qui vous devrez signaler l’incident. Veillez à ne pas lui promettre que vous ne parlerez de cette violence à personne.
  6. Rencontrez les parents et les autres enseignants de l’enfant.
  7. Orientez l’enfant vers la police, les administrateurs du site Web, le fournisseur de services Internet ou de services de téléphonie cellulaire si la situation le justifie.
  8. Assurez un suivi. Continuez à vérifier auprès de l’enfant. Il ou elle vous considère comme un allié et il est probable qu’il ou elle continuera à communiquer avec vous à propos de ses problèmes en ligne.
  9. Prenez des mesures de prévention. Une once de prévention vaut une livre de soins. Profitez de l’occasion pour songer à des moyens de prévenir la cyber-intimidation dans votre classe. Ces moyens peuvent inclure de l’enseignement individuel ou en groupe sur la cyber-intimidation, la nétiquette (comportement approprié en ligne) et/ou la sécurité sur Internet (sensibilisation à la cyber-criminalité).Vous pouvez demander aux élèves d’élaborer une entente sur le comportement en ligne qu’ils devront ensuite signer. Posez-leur des questions sur ce qu’ils font en ligne. Faites-leur bien comprendre que vous êtes là s’ils veulent parler d’un problème de cyber-intimidation.
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