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La sécurité dans les balançoires et les glissades

Avr 5, 2005 | La sécurité enfantile

Cet article provient de l’archive d’avril 2005. Bien que tout effort ait été pris pour assurer la précision de l’information présenté, veuillez noter que certaines informations pourraient être hors date.

Dès l’arrivée du printemps, les enfants n’hésitent pas à fouler le sol des terrains de jeux. Jouer dehors leur permet de développer leur coordination et leurs aptitudes sociales et d’adopter un mode de vie sain et actif, tout en ayant beaucoup de plaisir.

Les Canadiens ne devraient jamais accepter que les blessures aux terrains de jeux sont un rite de passage pour leurs enfants. Lorsqu’on conçoit un terrain de jeux, la hauteur des structures et les revêtements sont des facteurs d’une importance capitale en matière de sécurité. Plus les structures sont hautes, plus il devrait y avoir de revêtement de protection. On sait que les enfants courent beaucoup plus de risques de se blesser gravement sur des structures de plus de deux mètres de haut.

Les casse-cou peuvent également poser un problème. Rien ne peut remplacer un adulte pour prévenir les blessures chez les enfants.

Normes de la CSA

En juillet 2003, l’Association canadienne de normalisation (CSA) publia la troisième édition de sa norme sur les Aires et équipements de jeu (CAN/CSA-Z614). Il s’agit d’une norme qui sert de guide pour prévenir les blessures aux enfants au moyen de terrains de jeux bien conçus et bien entretenus pour les enfants de 18 mois à 12 ans.

Cette norme n’est pas rétroactive et s’applique au nouvel équipement de terrains de jeux, de même qu’aux ajouts et pièces de remplacement des terrains de jeux et équipements existants. La conformité avec cette norme est volontaire, à moins qu’elle ne soit imposée par la loi ou un gouvernement ou contrôlée par des autorités de réglementation locales.

De simples mesures, telles que des revêtements pour amortir les chutes, permettent de réduire les risques de blessures sans gâcher le plaisir. Cette norme propose des matériaux de surface qu’on peut utiliser comme revêtements. Au nombre ceux-ci, on compte le paillis, les copeaux de bois, les fibres de bois d’ingénierie, le gros sable, les gravillons, les pneus déchiquetés, les tapis en caoutchouc, les carreaux en caoutchouc ou les matériaux coulés. La profondeur du remblayage est ici fonction du matériau utilisé.

Les blessures constituant un danger de mort ou débilitantes sont rares et très faciles à prévenir. Les blessures les plus graves sont attribuables aux cordelières de serrage et aux enfants qui se prennent la tête dans les barreaux. Depuis 1982, les étranglements imputables à une corde, à une courroie ou à une cordelière de vêtement qui s’est enchevêtrée dans un équipement de terrain de jeux ont occasionné 17 accidents mortels. Pour prévenir de tels incidents, la norme prévoit une procédure pour mesurer toute ouverture afin de s’assurer qu’elle est sécuritaire.

On retrouve également au nombre des mises à jour de l’édition 2003 de cette norme, les responsabilités de l’installateur, les exemptions pour équipement conçu pour les jeux au sol, les nouvelles directives pour les structures d’escalade comportant des filets et des directives supplémentaires sur la tenue de registres. Cette révision précise clairement la capacité d’absorption des revêtements et offre des conseils sur le choix des matériaux de surface.

Pour terminer, la norme exige que les propriétaires et les exploitants de terrains de jeux se dotent d’un programme d’entretien complet et qu’ils inspectent régulièrement les équipements pour déceler tout danger potentiel.

Les blessures sur les terrains de jeux en chiffres

Les chutes de l’équipement comptent pour environ deux tiers des blessures, alors que les fractures sont la blessure la plus répandue.

Selon l’Institut canadien d’information sur la santé (ICIS), au cours de la période allant de 2002 à 2003, on a dénombré 8 698 visites à l’urgence en Ontario à la suite de blessures survenues sur un terrain de jeux. Près de la moitié des blessures (44 %) sont survenues durant la période estivale, soit juin, juillet et août. Environ sept pour cent des fractures et traumatismes crâniens graves étaient assez sérieux pour nécessiter au moins une nuitée à l’hôpital.

Les blessures survenues sur les terrains de jeux sont demeurées stables depuis 1998. Si le taux de blessures en Ontario est semblable à celui pour le Canada, on peut estimer que 25 000 enfants à l’échelle canadienne sont hospitalisés chaque année pour des blessures subies sur les terrains de jeux.

Il n’est donc pas étonnant que plus de la moitié (56 %) des enfants dans le rapport de l’ICIS avaient entre cinq et neuf ans. Dans ce groupe d’âge, les enfants ont plus tendance à jouer sur l’équipement et à mettre leurs limites à l’épreuve. Quoiqu’ils se sentent plus d’aplomb avec leurs aptitudes physiques, des habiletés telles que la perception de la profondeur ne sont pas encore entièrement développées.

Ce que peuvent faire les parents

Avec les enfants de moins de quatre ans, les parents ont tendance à être très vigilants. Ils peuvent, par exemple, les attraper au bas de la glissade, les pousser dans les balançoires et les aider dans les structures d’escalade. Les enfants âgés de cinq à neuf ans ont plus tendance à faire les choses eux-mêmes.

Le Conseil canadien de la sécurité recommande que les enfants jouent toujours sous la supervision d’un adulte et qu’ils ne portent pas de cordelières de vêtement ou de foulards pouvant se prendre dans l’équipement.

Lorsqu’ils évaluent un terrain de jeux, les parents devraient s’assurer que les équipements conviennent à l’âge de l’enfant. Ils devraient de plus vérifier si les structures sont en bon état et si les surfaces alentour des équipements desquels un enfant pourrait faire une chute peuvent amortir l’impact d’une chute. Le gazon, la boue, l’asphalte et le béton ne font pas l’affaire.

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